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Rapport : végétariens et flexitariens en France en 2020

Publié le 09 juin 2021

 

Si le phénomène végétarien n’est pas nouveau, il a gagné en visibilité et en complexité au cours des dernières années. Pour évaluer précisément son ampleur et son impact potentiel sur les filières animales et végétales, FranceAgriMer a confié à l’Ifop la réalisation d’une étude.

L’étude a été réalisée en 2020 auprès de 15 000 Français âgés de 15 à 70 ans. Sur ce panel, seuls 2,2 % des personnes interrogées déclarent avoir adopté un régime sans viande (pescetarien, végétarien ou végan), 24 % limitent volontairement leur consommation de viande et se classent parmi les flexitariens. Les 74 % restants se classent parmi les omnivores qui mangent de tout.

Des pratiques alimentaires hétérogènes au sein des groupes et des profils hétérogènes

Certains omnivores déclarent réduire leur consommation de viande sans pour autant se considérer comme flexitariens. Parmi les flexitariens, certains consomment de la viande tous les jours et d’autres de façon beaucoup plus occasionnelle. Enfin, près de la moitié des personnes ayant adopté des régimes sans viande admet faire des écarts et consommer occasionnellement de la viande.

Pour mieux segmenter cette population hétérogène de consommateurs limitant ou excluant la viande dans leur alimentation, l’Ifop a mis en évidence 7 profils-types représentant environ 34 % de la population totale : les « financièrement contraints », les « âgés médicalement contraints », les « jeunes en rééquilibrage alimentaire », les « couples suiveurs », les « diplômées, dans l’équilibre », les « hyper sensibles » et les « couples militants ».

La variété des profils et des motivations rend aujourd’hui difficile les projections sur l’évolution du phénomène de déconsommation de viande en France. Un suivi dans le temps des différentes cibles, notamment chez les jeunes, s’avère donc nécessaire.

Lire l’étude intégrale et sa synthèse